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Angelicat:

McKenzie|Charly|19ans| Pansexuelle| histoire 1|
"Seatlle, 26 mars 2017.21h56.

Qui aurais cru que je rédigerait réellement cette putain de lettre. 

Y a tellement de personnes à qui je voudrais dire que je suis désolée pour se que je vais faire. 

Papa... Merci. Merci pour tout. Les mots d'amour répétés depuis l'enfance. Les nuit blanches passés à s'occuper d'Andrew et moi. Les heures passés à nous consoler. Pour l'apprentissage. Pour m'avoir supportée, moi et mon satané caractère. Je ne trouverais jamais les mots pour suffisamment de remercier.

Andrew... Mon frère, mon jumeau... Et certainement une des personnes dont j'étais le plus proche dans se putain de monde. On avais se lien invisible et indestructible qu'on les jumeaux, celui qui indique à l'un quand l'autre allait mal. On a tout connu ensemble. Le premier jour de classe, les premières conneries. Les premiers amours, les premières peines de cœur.

Tu te rappelle quand on avait 4ans et qu'on allait manger de la glace en douce dans le jardin, l'été? Ou au primaire en dernière année quand on est partis en classe verte et que tu a pleuré parce que tu avait oublié ton doudou? Tu nous avait fait une crise de larmes mémorable. La maîtresse avait été contrainte de nous faire dormir ensemble vu que tu refusait de dormir sans moi ou ta peluche.

Baptiste... Que te dire... Merci à toi aussi. Tu a toujours été là pour moi, tu a toujours été le meilleur ami possible... Depuis le jour où je t'ai connu quand on avait 3 ans jusqu'à celui où tu est partit. 16 ans... On ne meurt pas à 16 ans. Encore moins passé à tabac dans la rue. Encore moins parce qu'on est gay. Je me souviendrait toujours de l'appel de ta mère, paniquée pour me dire que tu était à l’hôpital, dans le coma et que ton pronostic était engagé... J'était venue de voir et mon dieu... J'ai toujours les images de ton visage tuméfié. Tu est mort dans la nuit. Jeydon m'appelé pour me le dire... Ça aussi on à pas à le faire. On à pas appeler la meilleur amie de son petit-ami pour lui annoncer sa mort.
Tu me manque, horriblement... Je tient plus sans toi...

Andrea, Mona,Luke et June: Bien joué. Vraiment. Vous l'avez eut mon suicide. Oui. Je sais que c'est pas que votre faute à vous. Mais les éléments merdiques de ma vie étaient la poudre, j'était la mèche et vous avez été le feu. J'ais longuement essayé de vous comprendre. J'ai jamais réussis.

J'ai juste plus la force. J'ai même plus mal. Je me sens simplement vide. Pas à ma place dans se putain de monde. 
Je m'excuse... Je voudrait avoir une autre solution mais je n'en ai plus... Je ne veut pas faire de mal... A personne...Je vous aime tous... 
Papa, continue, occupe toi d'Andrew comme tu le ferais si j'était toujours là.
Andrew, continue ta vie, comme j'était là. Je te promet que je veillerait sur toi de là haut. Poursuis tes envies, tu sais des quelles je parle.

Papa, Andrew, Baptiste Je vous aime. Je suis encore une fois putain de désolée mais mon monde est bien trop brisé pour que je puisse y rester. 

Charly.

Ps: Et qui sait peut être que ma place est avec le club des 27"
Une lettre. Une simple lettre posé sur le lit d'adolescente de Charly. Charly, la fille différente du lycée. Celle en vieilles chemises à carreaux usées jusqu'à la corde, avec ses jeans troués et ses Dr Martins au pieds. Celle qui aime la veille musique des années 80' et 90'. Celle qui essaie d'ignorer les rires de ses camarades et de la société. Charly a laissé une lettre, un seule, pour plusieurs personnes. Puis elle est sortie. Elle a traversé, en partie la ville. Elle est montée sur le toit d'un vieux bâtiment abandonné. Écouteurs enfoncés dans les oreilles et Nirvana à fond. Elle a pris sa lame et a coupé ses poignets parmi les citatrices. Et elle a lâché la barrière, elle c'est laissée tomber en arrière les yeux vers les étoiles.
|Elouan (Maggii)

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